Ludovic Hary

«Le cœur, le souffle, le muscle, la pensée, le nerf, le corps de la littérature, je les résume à deux choses : l’imagination poétique traversant un récit et la musique de la langue. J’écris dans ma tête et me relis toujours à voix haute, pour éprouver les rythmes, les sonorités de la phrase et de l’histoire racontée. Il ne s’agit pas pour moi seulement d’écrire pour les yeux un roman, une pièce de théâtre, et comme cela m’est arrivé et m’arrivera encore, sans doute, un texte philosophique, mais de produire un vivant pour les oreilles, aussi.»